Et toujours ce même regard de
détresse, de choc, de tristesse. Le ventre se retourne pour ces gens, ces frères
et sœurs qui sont partis en Bulgarie pour se reposer et se rafraichir de la
chaleur et du stress moyen oriental, et qui ne reviendront pas ou
reviendront blessés à jamais.
Comment décrire en quelques
mots ce que chacun de nous ressent en ces moments là? De l'impuissance? De la
douleur? Un choc, un abattement? Les heures passent et on veut comprendre: qui,
quoi, pourquoi? Il n'y aura jamais de pourquoi assez fort pour expliquer un
acte volontaire contre des enfants et des femmes enceintes.
Puis vient la volonté d'agir,
de réagir. De se venger. On a envie de faire mal, peut être en se faisant mal.
On ne sait plus si on sue à cause de la chaleur, des nerfs, ou de la douleur…
La radio joue son menu
habituel de chansons tristes. Un menu musical toujours prêt pour ces occasions.
Le lendemain la douleur se
fait plus précise, moins émotionnelle. On pense aux répercussions, on pense à
l'avenir, on pense à ses enfants qui grandissent, seront-ils un jour en sécurité?
Je l’espère
Salut Oren!
RépondreSupprimerC'est marrant, je viens de tomber par hasard sur ton blog...
En lisant quelques uns de tes billets, j'ai ressenti tour a tour bcp d'émotion, de joie, de tristesse et d'angoisse selon les sujets traites. Un mélange de cœur qui bat qd tu parles de Jerusalem, de ventre qui se noue en lisant tes pires pronostics concernant Israel 2020 ou qd tu analyses la situation actuelle en France, ou d'envie de pleurer et de hurler qd tu évoques l'attentat en Bulgarie...
En fait ce sont exactement ces sentiments qu'on éprouve quotidiennement qd on vit en Israel. Le cœur est sollicite a chaque minute, il pleure, il rit, il vibre, il espère, aussi bien au rythme d'événements importants que d'une simple scène ds la rue...Comme tes billets chaque jour vécu ici ne ressemble pas au précédent et est d'une intensité inouïe .
Puis a la fin de chaque journée vient le temps de dire "merci mon D. de me donner chaque jour le privilège de vivre ici, d'être a ma place. Protèges Ton Peuple!"
Axelle.